MADELEINE HAMEL
Artiste-peintre et coach artistique
Artiste autodidacte et multidisciplinaire, je suis née à Québec en 1956. Sensible aux images, aux textures, aux mots, mon père, peintre, m'a donné le goût des arts.
Formée en orientation et en psychopédagogie, j’ai enseigné 7 ans à l’université Laval. J’ai développé plusieurs programmes et enseigné avec l’approche expérientielle. J’ai aussi suivi des cours en art-thérapie et j’ai été intervenante.
Mes œuvres, bien qu’éclectiques, ont toutes un point en commun : la recherche d’une expression de soi qui transcende la norme. Trouver un endroit en soi qui guérit, trouver la force d’intégrer les ombres du passé pour se recréer soi-même. L’abstrait, les techniques mixtes, l’art naïf, sont mes domaines de prédilection puisqu’ils libèrent l’esprit des règles établies.
Récipiendaire d’un prix littéraire, j’ai publié des nouvelles dans des revues littéraires, suivi différents ateliers (mosaïque, acrylique, peinture vitrail sur toile). Je publie régulièrement des chroniques sur mon blog de voyage ( https://maler999.wordpress.com).
DÉMARCHE ARTISTIQUE
« Pour moi, une œuvre abstraite c’est quelque chose qui a à voir avec un nœud; c’est une construction suffisamment sophistiquée qui vous échappe tout en enclenchant la machine à faire la réflexion ». (François Rouan)
Du chaos au cosmos…
Mon processus créatif s’inspire de ma pratique professionnelle en intervention (ressentis), mais aussi de mon amour pour l’architecture et les voyages. Que mes œuvres soient naïves ou abstraites, j’explore l’utilisation de techniques mixtes par superposition et juxtaposition. J’aime les reliefs : ils traduisent les différentes facettes de l’expérience humaine. L’unicité de mon travail tient dans l’absence de personnages, ceci afin que le spectateur s’installe dans la toile et y trouve sa place.
L’abstrait me permet de déconstruire pour, par la suite, reconstruire avec une nouvelle perspective, un regard neuf et une manière de penser différente. Il en est ainsi aussi de la maison qui est un thème récurrent dans plusieurs de mes œuvres et que je représente de façon naïve. Retour à l’enfance pour déconstruire la maison bâtie par les autres et qui ne nous appartenait pas, pour rebâtir la sienne. Ce processus me semble impossible à éviter pour créer. Reconstruire l’endroit d’où l’on vient dans une dynamique des 4 éléments : Air (pensée), Feu (intuition), Eau (sentiment) et Terre (sensation).
Pour moi, peindre c’est proposer au spectateur un espace d’appropriation de ce qu’il est, comme un miroir bienveillant et juste. J’aime mettre au centre de la réflexion non pas la création de l’œuvre mais la relation à l’œuvre lorsque le spectateur a l’impression d’être appelé par elle.
Tout ce que je ne vous dirai jamais, je vais le peindre...
